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Maroc – Parlement: Le parti islamiste PJD rate son 3ème mandat à la tête du gouvernement

Le parti islamiste PJD rate son 3ème mandat à la tête du gouvernement
Elections législatives 2021 au Maroc © challenge.ma

Suite aux résultats des élections législatives du mercredi 08 septembre 2021, le parti de la justice et du développement (PJD) ne peut renouveler un 3ème mandat. Le parti s’effondre en passant de 125 sièges dans l’Assemblée sortante, à 12 selon ce qu’a indiqué le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit.

Par Merveille Sagbohan

Spectaculaire déroute électorale des islamistes au pouvoir. Le Parti de la justice et du développement (PJD) qui était à la tête du gouvernement marocain depuis une décennie, vient de s’effondrer. Selon les informations indiquées par le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, lors d’un point presse, le Parti PJD est passé de 125 sièges dans l’Assemblée sortante à 12. Il arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (centre-droit), avec respectivement 97, 82 et 78 (sur 395 députés). Plus ancien parti du Maroc, le parti de l’Istiqlal (Indépendance), de centre-droit, fait un retour remarqué avec une performance de 32 sièges.

Le parti PJD dénoncent des irrégularités lors des élections législatives

C’était la première fois que les 18 millions d’électeurs choisissent leurs 395 députés le même jour que leurs représentants communaux et régionaux. Selon le ministère de l’Intérieur, le taux de participation a atteint 36 % au niveau national. Longtemps cantonné dans l’opposition, le PJD espérait à la suite des votes, briguer un troisième mandat consécutif à la tête du gouvernement. Ce parti avait dénoncé de « graves irrégularités » lors du scrutin. « Nous suivons avec une vive inquiétude le déroulement des élections au niveau national. Nous avons relevé plusieurs irrégularités », a déploré le parti PJD dans un communiqué publié dans l’après-midi du mercredi 08 septembre 2021. Ce parti islamiste modéré avait dénoncé « la distribution obscène d’argent » à proximité de bureaux de vote ainsi que des « confusions » sur certaines listes électorales, des citoyens n’y trouvant pas leur nom.

Signalons que le chef du gouvernement sera issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif. Il est nommé par le roi Mohammed VI et chargé de former son exécutif pour un mandat de cinq ans.

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