Le député national, Abdou Hamza a interpellé le gouvernement à travers une question d’actualité. Une des prérogatives du pouvoir législatif qui contribue au contrôle de l’action gouvernementale. Devant les parlementaires, le ministre de la santé a apporté des explications aux préoccupations du député.
Pourquoi les soignants ne prennent pas en charge les malades une fois admis aux urgences quand ils n’ont pas de l’argent ? Telle est la formulation de la question d’actualité du député Abdou Hamza au gouvernement nigérien ? Aussi, voudrait-il savoir pourquoi les agents de santé retrouvés sur place prescrivent des ordonnances aux patients souvent tard la nuit et que la plupart des accompagnateurs ne connaissent pas là où se trouvent les pharmacies de garde.
Et comme de tradition, ce samedi 5 juin, le ministre de la santé publique et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara, a apporté des explications devant l’Assemblée. Dans sa réponse, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a catégoriquement affirmé qu’il est très rare de voir un malade aux urgences sans être pris en charge dans les hôpitaux. Par contre, fait-il remarquer, il n’y a pas un hôpital au monde où les produits sont suffisamment stockés.
« Tout ce qu’on veut pour un malade, s’il arrive à l’hôpital c’est de trouver un agent de santé à tout moment. Ceux qui ne disposent de l’argent, l’Etat les prend en charge. Je veux que vous me donniez, un seul cas de malade abandonné et qui a trépassé dans un hôpital au Niger parce qu’il n’avait pas d’argent », s’est-il interrogé avec insistance.
Quant à la problématique liée aux pharmacies de garde, le ministre a rassuré les parlementaires que les officines de pharmacie sont si organisées, avec l’aide de l’Etat, afin d’assurer les gardes même en dehors des heures habituelles dans la journée.