La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a rejeté des accusations selon lesquelles elle n’a pas soumis son rapport annuel à l’Assemblée nationale dans les délais. Ceci alors qu’un journaliste chroniqueur a affirmé que la commission refusait de soumettre son rapport annuel à l’organe législatif fédéral avant le 30 septembre 2021, comme l’exige la loi.
Par Jean-Louis HEDEGBE
« La commission a dûment rempli son obligation envers l’Assemblée nationale à cet égard. Le rapport annuel a été transmis à l’Assemblée nationale le 30 septembre 2021, comme elle l’a toujours fait depuis 2003 ». C’est ce qu’a affirmé le porte-parole de l’EFCC, Wilson Uwujaren en réponse aux accusations du chroniqueur d’un journal de la place.
Suivant ces propos, la commission a toujours rempli son devoir depuis sa création en 2003. Mieux, elle a soumis son premier rapport annuel à l’Assemblée nationale durant l’année de son inauguration. Tout ceci, en conformité aux dispositions de l’article 37 de la loi 2004 sur l’établissement de l’EFCC, qui stipule que « la commission doit, au plus tard le 30 septembre de chaque année, soumettre à l’Assemblée nationale un rapport de ses activités au cours de l’année précédente et doit inclure dans ce rapport le compte vérifié de la commission ».
« Il est curieux qu’un journaliste n’ait pas tenté de vérifier son fait avant de publier. En l’espèce, il n’a ni cherché à savoir de la commission si elle avait remis le rapport annuel ni vérifié auprès de l’Assemblée nationale si elle avait reçu le rapport », a ajouté Wilson Uwujaren, porte-parole de l’EFCC. Il a par ailleurs notifié que la loi n’impose pas de cérémonie dans le cadre de l’obligation de soumission et que le rapport a été soumis aux deux chambres de l’Assemblée nationale le 30 septembre 2021.