Les députés de L’Assemblée nationale du Togo participent depuis le jeudi 18 novembre 2021, à une formation sur les fausses informations. Cette formation qui durera deux jours a été organisée à l’initiative de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le 3ème vice-président de l‘Assemblée nationale, Séna Alipui.
Par Jean-Louis HEDGBE
Outiller les élus togolais sur les différentes catégories de fake news et les astuces pour les détecter, les contourner ou les empêcher. C’est l’objectif visé par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), en organisant un atelier de formation auquel les députés togolais participent. Ainsi pour lutter contre le fléau de fake news qui de jour en jour devient menaçant, les députés togolais se sont lancés comme défi de savoir « Comment assurer la liberté d’expression, constitutionnellement et conventionnellement garantie, indispensable à toute société démocratique, tout en limitant les dérives ? ». La cérémonie d’ouverture de la formation a connu la présence de plusieurs autorités dont le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, le professeur Akodah Ayewouadan, et Mireille EZA, directrice du programme numérique de l’APF.
« Le Togo comme la plupart des pays de l’espace francophone a dû faire face à de nombreuses campagnes de désinformation à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Cette situation est d’autant plus préjudiciable que les décisions et les choix des citoyens doivent se baser sur des informations véridiques et vérifiées », a rappelé, Mireille EZA, directrice du programme numérique de l’APF, représentante de la secrétaire général de l’APF à l’entame des échanges. Selon le professeur Akodah Ayewouadan, l’information est une arme importante de développement que le Togo peut utiliser pour conduire à terme les projets du gouvernement.
En s’exprimant sur la menace que représente les « fake news » ou fausses nouvelles pour le Togo, le 3ème vice-président de l‘Assemblée nationale, Séna Alipui a indiqué que « […] la qualité de l’information est indispensable à celle du débat démocratique. Il est donc nécessaire que l’intervention du législateur soit prudente dans cet univers informationnel singulièrement inquiétant. […] ». Il faut préciser qu’au cours des deux jours de formation, les députés auront à réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour combattre ce fléau.